Wait Mérou, Wait...

   Étant un grand chasseur des profondeurs, le Mérou que je suis n'a pas eu le temps de se rendre au "cyber-crustacé" (le café du coin avec connection internet) pour poster un nouvel article sur le blog. Je me lance aujourd'hui dans la rédaction de ce petit résumé qui sera placé sous le signe d'Air France. Cette compagnie aérienne est tellement réputée qu'on la connaît dans les quatre coins de l'océan, même les crevettes discutent entre-elles d'Air France et de leurs prestations de service plus qu'avantageuses. Cependant le Poulpérou est un grand adepte d'Easy Jet, mais là n'est pas la question...

   Mais qu'est-ce qui a amené le Mérou à parler d'Air France?? Le Poulpe bien sûr. Oui parce que mon fidèle compagnon avait réussi à décrocher un entretien pour pouvoir y travailler. Heureusement qu'elle va rester au sol parce que je n'aimerais pas voir l'état d'un poulpe en mal de l'air. Enfin bon maintenant c'est à elle de voir mais si je peux me permettre je pense qu'avec tous ces tentacules elle sera vraiment très opérationnelle et pourra ainsi faire plusieurs choses en même temps. Bref pour en revenir au titre de l'article, j'ai donc accompagné mon Poulpe (avec nôtre ami Kéké la tortue) à son entretien pour la soutenir dans cette difficile épreuve et aussi pour se rendre compte que chez Air France il faut avoir un rire de mouette pour être engagé. Et bien sûr, vous êtes là pour représenter Air France donc forcément il faut aussi aller à l'encontre des dermatologues et se mettre  trois couches de fond de teint sur le visage pour s'obstruer tous les pores de la peau. Et oui tu es là pour travailler mon Poulpe pas pour essayer de ne pas ressembler à une vieille peau dans vingt ans. Le Mérou était, est et sera toujours une très mauvaise langue mais parfois les quatre vérités font plus de bien qu'un gros mensonge.

   Pour continuer, la ponctualité n'est pas de rigueur chez Air France. Nous sommes arrivés une demi heure en avance pour que le Poulpe passe vingt minutes en retard, et après ils disent que les retards sur les vols sont dûs aux intempéries. Attention parce que le Poulpérou s'y connaît en matière de bobards et comme dit le dicton : On n'apprend pas à faire la grimace à un Poulpérou... Et donc à partir de ce moment là commence une longue et douloureuse attente de la part du Mérou, il farfouille dans son sac pour se donner une occupation, efface des messages sur son portable, essaie de comprendre une oeuvre d'art sur le mur d'en face (fallait le chercher loin l'art), feuillette un magazine Air France (même pas de potins de stars) et voilà qu'il pique du nez. Ben oui fallait s'y attendre, le Mérou n'a pas un rythme de sommeil très parfait et quand l'ennui pointe la sieste le suit. Mais voilà comment reposer mes si doux yeux sans passer pour une abrutie? Boarf, le Mérou s'en fiche, il prend bien appui et fait semblant de regarder vers la fenêtre en tournant le dos aux autres personnes pour soulager mon manque de sommeil. Seulement avant de m'effondrer devant tout le monde dans un profond dodo, j'ai préféré me reprendre en main et me remettre à penser au blog et aux articles qui devraient fuser de ma part. Et c'est à ce moment là que le Poulpe est revenu. Ouf le supplice était terminé.

Je laisse la main enfin la nageoire à mon Poulpe pour raconter le contenu de son entretien...